Sécurité vs sûreté : les différences

Découvrez la différence entre vidéosurveillance et vidéoprotection pour mieux sécuriser votre entreprise et comprendre leur complémentarité pour appliquer les solutions les plus adaptées.

sécurité vs sûreté

Dans le secteur des enquêtes et de la gestion des risques, les termes « sécurité » et « sûreté » sont souvent utilisés de manière interchangeable. Pourtant, ils répondent à des logiques distinctes, comme le soulignent des organismes de référence tels que l’INHESJ (Institut National des Hautes Études de la Sécurité et de la Justice) ou l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire). Clarifier cette distinction est essentiel pour concevoir des stratégies de protection efficaces et adaptées.La sécurité : se prémunir contre les menaces intentionnelles

La sécurité vise à protéger les personnes, les biens et les informations contre des actes malveillants, accidentels ou hostiles. Elle englobe la prévention et la lutte contre la criminalité, le vandalisme, les intrusions, le terrorisme ou encore les cyberattaques.

Domaines d’application :

  • Sécurité physique : Contrôle d’accès, vidéosurveillance, protection rapprochée.
  • Cybersécurité : Détection des intrusions, chiffrement des données, audits de vulnérabilité.
  • Sécurité publique : Enquêtes judiciaires, prévention des actes de malveillance.

Exemple concret : Une entreprise victime d’une fuite de données sensibles fera appel à des experts en sécurité pour identifier l’origine de l’attaque (piratage, espionnage industriel) et renforcer ses protocoles, comme le recommande l’INHESJ dans ses guides sur la protection des informations stratégiques.

Selon l’ANSSI, la sécurité concernant les systèmes d’information consiste plus spécifiquement à garantir la disponibilité, l’intégrité et la confidentialité des données face aux menaces numériques.

La sûreté : anticiper les risques accidentels ou techniques

À l’inverse, la sûreté vise à prévenir les risques non intentionnels : accidents, défaillances techniques ou erreurs humaines.

L’IRSN, par exemple, définit la sûreté nucléaire comme l’ensemble des mesures permettant d’éviter les incidents liés à des pannes ou des dysfonctionnements.

Domaines d’application de la sûreté :

  • industrielle : Maintenance des équipements, respect des normes de sécurité.
  • transports : Contrôle des infrastructures, gestion des risques naturels.
  • systèmes : Redondance des dispositifs critiques, tests de résistance.

Exemple concret : Un incendie dans une usine chimique déclenchera une enquête de l’INERIS (Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques) pour déterminer si l’incident résulte d’un défaut de maintenance ou d’une erreur de manipulation, et non d’un acte de sabotage.

Sécurité et sûreté : deux piliers indissociables

CritèreSécuritéSûreté
Nature du risqueIntentionnel (malveillance)Accidentel ou technique
ObjectifNeutraliser une menacePrévenir un dysfonctionnement
Acteurs clésForces de l’ordre, services de renseignementIngénieurs, auditeurs, experts en risques
ExempleEnquête sur une cyberattaque (ANSSI) ou vol ( force de l’ordre)Audit de sécurité d’un réacteur (IRSN)

Pourquoi cette distinction est-elle cruciale ?

  • Éviter les angles morts : Une entreprise qui néglige la sûreté au profit de la sécurité (ou inversement) s’expose à des vulnérabilités majeures. Par exemple, un aéroport doit à la fois sécuriser ses terminaux contre les intrusions (sécurité, selon les standards de l’OACI) et garantir la fiabilité de ses pistes (sûreté).
  • Optimiser les ressources : Comme le précise l’AFNOR dans ses normes, une approche intégrée permet de mutualiser les moyens (ex : capteurs connectés pour détecter à la fois les tentatives de piratage et les pannes matérielles).

Comment les articuler dans une stratégie globale ?

Pour une protection optimale, sécurité et sûreté doivent être pensées conjointement :

  • Audits croisés : Évaluer les risques malveillants et accidentels, comme le préconise l’INERIS pour les sites industriels.
  • Formation des équipes : Sensibiliser aux deux dimensions (ex : reconnaître une tentative de fraude et un défaut de matériel).
  • Technologies hybrides : Utiliser des outils polyvalents, capables de détecter à la fois des cyberattaques (sécurité) et des anomalies techniques (sûreté).

Conclusion : une synergie indispensable

La sécurité et la sûreté forment les deux faces d’une même médaille : l’une protège contre les intentions hostiles, l’autre contre les aléas techniques. Comme le rappellent les experts de l’INHESJ et de l’IRSN, leur complémentarité est la clé d’une gestion des risques robuste et proactive.

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Et vous, comment intégrez-vous ces deux dimensions dans votre secteur ? Partagez vos retours d’expérience en commentaires !

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